Toute l’équipe du CEDE espère que vous avez passé une bonne rentrée académique ! Nous sommes aussi très fières de vous relayer l’article paru juste avant cet été dans la revue de pédiatrie Percentil. Cet article reprend en détails le rigoureux et excellent travail concernant le Nutriscore des denrées alimentaires à destination des enfants. Un travail qui avait pour rappel été publié l’hiver dernier par nos collègues Céline Richonnet, Françoise Mosser, Élisabeth Favre, Martine Robert, Françoise Martin et Isabelle Thiebaut, et que vous pouvez toujours retrouver sur le journal Nutrients.
ARTICLES OFFICIELS
Informations officielles provenant d'organisations nationales ou internationales
OMS : Recommandations concernant l'utilisation des édulcorants
L’OMS a publié le 15juillet dernier, un projet de recommandations sur l'utilisation des édulcorants. La recommandation principale de l'OMS concernant la population pédiatrique est que les édulcorants « ne doivent pas être utilisés comme moyen de contrôle du poids ou de réduction du risque de maladies non transmissibles », pour en savoir plus sur ce dossier, cliquez sur les liens suivants :
ESPGHAN : Position paper concernant la prise en charge et le suivi des enfants et des adolescents atteints de la maladie coeliaque
Les experts de la société européenne de gastro-hépatologie et denutrition pédiatrique ont revu leurs positions et recommandations concernant le diagnostic, le suivi et le traitement de la maladie cœliaque chez l’enfant et l’adolescent, sur base d’une revue complète de la littérature. Retrouvez ce « position paper » en lien ci-dessous (accès abonné).
ESPGHAN : Application du régime pauvre en FODMAP's en pédiatrie
Il y a peu de données probantes appuyant l'utilisation d'un régime faible en FODMAP chez les enfants atteints du syndrome du côlon irritable, de même qu’aucune preuve suffisante qui soutiendrait son utilisation dans d'autres pathologies et troubles gastro-intestinaux chez les enfants. La prise de conscience de la manière et du moment d'utiliser ce régime alimentaire restrictif est cruciale, car de telles restrictions alimentaires ont un impact direct sur l’équilibre nutritionnel et/ou favoriser certaines carences nutritionnelles chez cette population vulnérable. Le présent article ci-dessous fournit des conseils pratiques de sécurité à appliquer lorsque le régime à faible teneur en FODMAP’s est malgré tout envisagé chez les enfants.
ARTICLES CONSEILLÉS
Etudes et articles scientifiques, études concernant l'activité pédiatrique
Cohorte CHOPIN - Lien entre excès des apports en protéines alimentaires dans la petite enfance et risque de surpoids infantile
Pour la seconde fois en cette rentrée, nous sommes aussi très fières de vous relayer ce travail paru durant cet été dans le journal de référence « Pediatric Obesity » et co-signé par deux de nos collègues, membres effectives du CEDE : Françoise Martin et Annick Xhonneux !
Fournir des préparations pour nourrissons à teneur réduite en protéines au cours de la première année de vie induit une trajectoire d'évolution de l'IMC plus faible de 3 mois à 11 ans, par rapport à une préparation pour nourrissons conventionnelle à teneur élevée en protéines. L'allaitement maternel et les préparations à faible teneur en protéines entraînent un IMC significativement plus faible lors du rebond de l'adiposité et des trajectoires d'IMC plus faibles par la suite par rapport à l'alimentation avec une préparation à haute teneur en protéines. Dans cette étude, tous les enfants souffrant d’obésité à 11 ans, ont eu un rebond d'adiposité avant 4 ans, avec une acquisition de masse grasse très élevée par la suite. Les auteurs concluent que le fait d'éviter des apports excessifs en protéines pendant la petite enfance peut contribuer à réduire le fardeau de l'obésité infantile.
Pour en savoir plus
Cohorte GEKHO - Modèles alimentaires dans la petite enfance et le risque de surpoids infantile
La présente étude décrit les habitudes alimentaires d'enfants néerlandais de trois ans et les associations entre le surpoids infantile et le développement de l'indice de masse corporelle (IMC) entre 3 et 10 ans. On retiendra que pour cette cohorte, un régime alimentaire riche en aliments ultra-transformés à haute densité énergétique et à faible teneur en fibres à 3 ans est associé à un surpoids et à un IMC élevé plus tard dans l'enfance. Pour en savoir d’avantage suivez le lien suivant :
Pour en savoir plus
Etude pilote - Consommation maternelle de légumes et de fruits pendant la grossesse et ses effets sur le microbiome intestinal du nourrisson
Pour en savoir plus
OUTILS PRATIQUES
Outils validés et d'intérêt pour la pratique diététique en pédiatrique